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Avenue Émile Loubet, Karim, Nadir et les commerçants de la rue souffrent dans l’indifférence… Des travaux qui s’éternisent, aucune information, pas un mot de la mairie, ils se sentent abandonnés, ignorés, méprisés. On ne peut pas les laisser dans cette situation. Nous ne les laisserons pas dans cette situation. Ils ne sont plus seuls !

Lors de ma venue dans le quartier de Bergson, plusieurs riverains du centre commercial m’avaient témoigné de leur « peur de sortir » la nuit tombée. Des mots forts qui ne peuvent laisser personne insensible. Je leur avais promis que je reviendrai en soirée pour échanger avec eux et voir. J’ai vu, j’ai entendu, j’ai compris… Marie-Odile, Mimi, Évelyne, Michel, Alain, Bernard et Claude m’ont raconté ce qu’ils vivent au quotidien. Ils en ont ras-le-bol. Ils n’en peuvent plus des

Combien de fois l’ai-je entendu ? A chaque porte de magasin poussée, après chaque échange avec les Terranéens, les mêmes et uniques messages : « Terrenoire a été oublié…, on ne fait rien pour nous…, on nous a laissé tomber… ». Des promesses, ils en ont entendu dans le quartier. Beaucoup. Trop. La réalité est qu’aujourd’hui, à l’image de nombreux autres quartiers de Saint-Etienne, Terrenoire a été délaissé. A la sortie de l’école du Bourg, les mamans me parlent de leur inquiét

Aux côtés de Gérard, Geneviève, Dominique, Yvette et de toute l’équipe bénévole de la Croix-Rouge, pour l’inauguration du nouveau siège de Saint-Etienne, rue Gauthier-Dumont. L’occasion de les remercier pour tout ce qu’ils font au quotidien pour aider les plus vulnérables d’entre nous . « La Croix-Rouge occupe une place particulière dans mon cœur. Je me souviens que nous allions y chercher des vêtements lorsque j’étais enfant. La Croix-Rouge incarne des valeurs qui me sont ch

A Bergson, les commerçants, les habitants et les Stéphanois qui y travaillent n’en peuvent plus. « On se sent seul, personne ne nous écoute… » m’ont dit à l’unisson tous ceux que j’ai rencontrés dans le quartier. Ils sont désabusés. Les tirs de mortier la nuit, les rodéos dans les allées du centre commercial, le narcotrafic, le manque d’entretien, l’explosion des incivilités, la liste est longue des motifs de colère et de ras-le-bol dans le quartier. Un sentiment exacerbé par

Monthieu fait partie de ces quartiers stéphanois qui ont une âme, une histoire et des figures fortes. Georges Stec, dont la famille habite le quartier depuis 4 générations, en fait partie. Il se souvient d’une époque, pas si lointaine, où le quartier était vivant, dynamique, où il y avait de l’animation, emmené par un Comité de quartier et une association des commerçants dynamiques. Aujourd’hui, tout cela a disparu. Monthieu s’est endormi. Le quartier est devenu triste. Arthu